mercredi 9 mars 2011

Profiteurs de misère sociale
Ainsi donc un refus catégorique, violent, et sans appel, nous a été signifié, et une remise à la raison des plus téméraires a été effectué : l'absence de droit à la liberté d'expression n'en a été que plus renforcée ; une approche de l'arbitraire social bien meilleure, face à une population défavorisée et qui juridiquement ignore ses droits.
L'inertie toute-puissante des institutions, et l'indifférence casi-totale des décideurs élus, se conçoit aisément à la lumière des exigences du politiquement correct : à quoi bon défendre une sous-populace, qui ignore, sans doute même, ce que signifife, électoralement les termes de la démocratie… Untermench…
Par ailleurs, à l'issue d'une réunion avec quelques membres du collectif, et l'inspectrice de la DASS, cette dernière, nous a affirmés que la présence à ces ateliers n'était absolument pas une obligation …


Pressions et harcèlements, chantage à l'hébergement, face aux conditions de vie de la rue ne sont-ils pas régulièrement exercés ? De plus, pourquoi craindre autant une pétition, au point de convoquer ceux dont la signature était la plus reconnaissable, dans les bureaux de la Direction ? Pourquoi le représentant du collectif, a-t-il été assujetti à une punition de 16h30 de ménage pour avoir osé remettre en cause l'ordre établi ? Pourquoi les signataires de la pétition ont-ils été sérieusement dissuadé de se rendre aux rendez-vous obtenus auprès de certains représentants politiques locaux ? Pourquoi avoir pris plus de "soins" à l'exclusion du représentant du collectif, que pour tout autre hébergé ? Pourquoi a-t-il été menacé de "sanctions" s'il refusait d'aller aux fameux "ateliers" de l'Armée du Salut ?" Alors que ceux-ci, au regard de la loi - ( au moins a celle du 2 janvier 2002) ne sont pas obligatoires :
Article L311-3 - Loi du 2 janvier 2002
Une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité favorisant (toute personne prise en charge par des établissements et services sociaux et médico-sociaux) son développement, son autonomie et son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins, respectant son consentement éclairé qui doit systématiquement être recherché lorsque la personne est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.

Le caritatif mène ses propres destinés, dicte son ordre tout puissant et pré-établi ; la volonté du non-contrôle, et l'asservissement lucratif. L’ordre et la discipline de la paix sociale. Tout est pour le mieux, dans le grand bain merveilleux et euphorique de la doctrine du bon et dévoué travailleur(euse) psycho-sociaux-culturel. Réinsertion ! Le mot nous est assez souvent rabâché. Mais où est-elle cette réintégration ? Quels sont les résultats, de cette réinsertion, compte tenu du financement injectés par l'Etat dans une telle organisation, officiellement d'utilité publique ?

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